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Réduire les émissions de carbone sur nos routes pour des transports propres

25 octobre 2021

Réduire les émissions de carbone sur nos routes pour des transports propres

±Ê²¹°ùÌýWicus Postma

La course à la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) s’intensifie. Qu’il s’agisse de production d’électricité, de fabrication ou d’agriculture, chaque secteur d’activité cherche des moyens de promouvoir la durabilité et de réduire ses émissions de carbone.

Il en va de même pour le secteur des transports. En fait, les transports représentent environ 29 pour cent de toutes les émissions de GES aux ɳٲ¹³Ù²õ-±«²Ô¾±²õ. C’est plus que tout autre secteur. Pensez à tous les camions de gros tonnage, autobus et véhicules personnels qui roulent sur nos routes. Ensuite, il faut tenir compte des avions dans le ciel et des navires sur les mers. Cela fait beaucoup, n’est-ce pas? Il est plus facile de voir d’où proviennent les quelque deux milliards de tonnes métriques de dioxyde de carbone du secteur des transports.

Alors qu’aux paliers fédéral, provincial et local les gouvernements cherchent à réduire leurs émissions de carbone, ils ont les yeux braqués sur le transport. Plus précisément, ils cherchent des façons de transformer l’infrastructure des véhicules afin qu’elle soit moins émettrice de carbone. La tâche ne sera pas simple, car le parc de véhicules compte des camions de travail, des autobus publics, des autobus scolaires, de la machinerie lourde et d’autres encore.

Alors, que pouvons-nous faire afin de réduire l’intensité des émissions de carbone de l’infrastructure du parc automobile dans nos villes? Nous devons mettre en oeuvre un processus complet de recherche et de préparation.

Le secteur des transports compte pour environ 29 pour cent de toutes les émissions de GES aux ɳٲ¹³Ù²õ-±«²Ô¾±²õ C’est plus que tout autre secteur.

Il n’existe pas de solution universelle

Avant de pouvoir déployer une stratégie visant à réduire les émissions de carbone de l’infrastructure des véhicules, il faut bien comprendre toutes les avenues qui se présentent. Les décideurs doivent savoir qu’une approche uniformisée n’apportera probablement pas les résultats voulus. Une solution qui fonctionne dans une ville ne fonctionnera pas forcément dans une autre.

Plusieurs facteurs entrent en jeu au moment de déterminer la voie à suivre, notamment :

  • l’envergure de la ville;
  • les besoins de la ville;
  • les capacités de la ville;
  • la géographie de la ville;
  • les aspects économiques du programme;
  • les tendances du marché et la disponibilité des véhicules et du matériel de ravitaillement.

Après avoir rassemblé toute l’information disponible, vous pouvez commencer à examiner les solutions éventuelles. Il existe quelques approches différentes pour réduire l’intensité des émissions de carbone de l’infrastructure du parc automobile. Qu’il s’agisse des véhicules électriques, du biogaz ou de l’hydrogène, l’innovation et les technologies vertes peuvent ménager aux décideurs la possibilité de réduire les émissions de carbone sur nos routes. Voyons-en quelques exemples.

En adoptant les véhicules électriques ou les carburants de remplacement tels que le biogaz et l’hydrogène, le secteur des transports peut réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

Transition vers les véhicules électriques

L’une des principales façons de réduire les émissions de carbone est de le supprimer complètement de l’équation. Comment faire? En délaissant le moteur à combustion au profit des véhicules électriques. Selon l’Agence des ɳٲ¹³Ù²õ-±«²Ô¾±²õ pour la protection de l’environnement (EPA), « ... plus de 90 pour cent du carburant servant au transport est à base de pétrole, et plus particulièrement l’essence et le diesel ». Si le secteur du transport espère réduire les émissions globales, ce pourcentage devra diminuer de façon considérable au cours des prochaines années.

Il existe quelques grandes approches pour faire face à ce défi et la sélection est probablement déterminée par les facteurs énumérés précédemment. La première de ces approches est la transition vers les véhicules hybrides. Ces véhicules sont alimentés à la fois par un moteur à combustion et par l’électricité. Ils offrent une certaine souplesse au niveau de leur fonctionnement, en utilisant la batterie électrique chaque fois que c’est possible et du carburant combustible lorsque la batterie ne fonctionne pas. La deuxième approche est la transition vers les véhicules électriques à batterie. Ce genre de véhicule fonctionne uniquement à l’électricité et ne peut donc pas rouler sans accès à une borne de recharge.

Bien que les véhicules hybrides et les véhicules électriques à batterie réduisent la quantité de carburant consommé dans les moteurs à combustion, il est important de comprendre d’où provient l’électricité qui les alimente. Cette électricité provient-elle d’une centrale thermique au charbon? Ou provient-elle de sources d’énergie renouvelables comme l’hydroélectricité? Cela influera sur la prise de décisions, car les émissions en amont, c’est-à-dire les émissions liées à la production d’énergie, entrent en ligne de compte dans les émissions globales de carbone.

La fiabilité du réseau et l’infrastructure de recharge sont d’autres éléments importants dont il faut tenir compte au moment de la transition vers les véhicules électriques. Avant d’opérer la transition vers les véhicules électriques, on doit s’assurer que le réseau électrique peut la prendre en charge. Il faut également s’assurer d’avoir l’infrastructure nécessaire pour recharger de nombreux véhicules en même temps. 

Borne de recharge électrique à Marengo dans le sud de la Californie.

Ajout du biogaz à l’équation

Bien que les véhicules électriques soient une avenue intéressante pour réduire l’intensité des émissions de carbone de l’infrastructure du parc automobile, ce n’est pas la seule façon de faire. Pour réduire les émissions, il existe une autre démarche qui consiste à adopter des carburants plus propres tels que le biogaz ou le biodiesel.

Le biogaz est une combinaison de gaz qui est produite lorsque la matière organique se décompose dans un système clos sans la présence d’oxygène. Il peut être créé à partir de matières telles que les déchets municipaux, les résidus des eaux usées et les déchets issus des exploitations agricoles. Le biogaz peut servir à produire de l’électricité, peut-être pour des bornes de recharge. Mais il peut également être raffiné et valorisé pour produire du biométhane pur ou du gaz naturel renouvelable. Ce gaz naturel renouvelable peut servir de carburant pour les véhicules du parc, p. ex. les autobus circulant au biogaz.

Le biogaz peut aider nos collectivités d’importantes façons. Bien sûr, il peut compléter notre approvisionnement énergétique de façon plus durable. Mais il peut aussi réduire le gaspillage et optimiser la valeur de nos ressources. Plutôt que de les envoyer à la décharge, on peut traiter les déchets organiques pour en tirer de l’énergie. Cela contribue à atténuer la crise provoquée à l’échelle mondiale par les sites d’enfouissement, car nous manquons d’espace où entasser nos déchets. Cela nous sensibilise également aux avantages découlant d’une récupération maximale des ressources hydriques. En récupérant plus de matières organiques de nos eaux usées, nous pouvons produire plus de biogaz et retourner davantage d’eau plus propre dans l’environnement. 

Pour réduire les émissions, une démarche consiste à adopter des carburants plus propres tels que le biogaz ou le biodiesel.

Intégration de l’hydrogène dans notre infrastructure énergétique

Il existe un autre moyen de réduire l’intensité des émissions de carbone du parc automobile qui consiste à mélanger les carburants à de l’hydrogène.

³¢â€™h²â»å°ù´Ç²µÃ¨²Ô±ð est l’élément le plus abondant dans l’univers. Par chance, il possède plusieurs caractéristiques qui en font un vecteur énergétique efficace. Il est atoxique, léger, réactif et n’émet pas de dioxyde de carbone lors de sa combustion. En mélangeant de l’hydrogène aux carburants employés dans le secteur des transports, nous pouvons réduire les émissions de carbone à grande échelle.

Au fil des ans, on a accordé peu d’attention à l’hydrogène. Mais cela change rapidement à mesure que le secteur se dirige vers une consommation énergétique nette zéro d’ici 2050. Et, à mesure que la technologie de l’hydrogène continuera de s’améliorer et que les coûts connexes commenceront à diminuer, il devrait s’imposer à plus large échelle. Si l’on veut mettre la croissance de l’hydrogène en perspective, une production de 3 000 mégawatts (MW) d’hydrogène était prévue en 2019 et ce nombre est passé à 8 000 MW en 2020 (selon le Rapport international du gaz 2020 préparé par l’Union internationale du gaz).

Alors que les collectivités cherchent à réduire l’intensité des émissions de carbone de l’infrastructure du parc automobile, elles devraient envisager une transition vers l’hydrogène. Et il n’y a pas que les véhicules. ³¢â€™h²â»å°ù´Ç²µÃ¨²Ô±ð peut également servir à éclairer et chauffer les maisons.

Alors que les collectivités cherchent à réduire l’intensité des émissions de carbone de l’infrastructure du parc automobile, elles devraient envisager une transition vers l’hydrogène.

Le transport propre, une pièce maîtresse du puzzle climatique

Ainsi que nous l’avons dit plus tôt, chaque secteur d’activité a un rôle à jouer dans la lutte contre les effets du changement climatique. Comme vous pouvez le constater, le secteur des transports devra tenir un rôle important.

Nous ne pourrons pas imaginer un avenir propre du jour au lendemain. Mais il y a des mesures que nous pouvons prendre à présent pour réduire les émissions et favoriser un avenir plus durable. En adoptant les véhicules électriques ou les carburants de remplacement tels que le biogaz et l’hydrogène, le secteur des transports peut réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

Traduction du blogue publié originalement sur le site Ideas de Â鶹´«Ã½.

À propos des auteurs :

Wicus Postma se spécialise dans le dessin conceptuel et la gestion de projets, et dirige l’équipe ɲԱð°ù²µ¾±±ð et ressources de Bakersfield. Son travail porte principalement sur la production allégée et le développement de l’esprit d’équipe.

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